Dany.
Il s'appelait Dany, il avait 34 ans et Christine nous l'a présenté un beau soir, à la maison.
Sans qu'on en parle jamais, les choses s'étaient ainsi établies entre ma sœur et moi que, dès que sa relation avec un homme dépassait, je dirais : une semaine, j'étais chargée de donner mon avis – un peu comme si en l'absence de nos parents c'est à moi qu'échevait l'imprimatur familiale. Oh il n'y avait rien de formel, une moue qu'on échangeait une fois le gars parti, c'est tout ; de toute façon, je savais bien que le jour où quelqu'un lui plairait vraiment elle avait autant de chances de tenir compte de mon opinion que moi d'aller sur la lune – sans compter que mon petit doigt me répétait avec insistance que ce fiancé-là serait peintre, musicien ou sculpteur (ce en quoi je ne me trompais pas, mais chut).
Surprise : il se trouve que je connaissais déjà ce Dany. Dix ans plus tôt, il faisait partie de notre petite bande de la ferme. En réalité, il ne s'appellait pas vraiment Dany ; mais ce surnom avait fini par s'imposer tant il avait incroyablement la même façon de raconter ses histoires que Dany Boon. Il fallait le voir pour le croire ; dès qu'il se mettait à vous narrer un truc, paf, les mêmes attitudes, les mêmes mimiques, et la même langue bien sûr : et vous, vous aviez l'impression d'être plongé dans un vrai sketch du vrai Dany Boon.
Au début c'était drôle, et même très drôle, surtout si vous n'aviez jamais entendu parler de Dany Boon, ce qui était quand même le cas de la plupart d'entre nous vers les années 86. Bref, Dany était doué ; mais par un curieux phénomène de vases communiquants, plus Dany Boon devenait célèbre, plus on trouvait pitoyable que notre Dany à nous continue d'user de ses tics. Or, il n'y était pour rien : il ne plagiait pas Dany Boon ; celui-ci n'était encore que le gamin d'Armentières faisant la manche à Paris que notre Dany à nous racontait déjà ses histoires avec les mêmes effets.
La vie est dingue, quand on y pense. D'original apprécié dont la compagnie était recherchée pour amuser nos soirées, Dany était devenu sans qu'il y soit pour rien une pâle copie que beaucoup d'entre nous avaient fini par rejeter. Etre ainsi supplanté par une étoile, est-ce cela que l'on appelle rater sa vie ?
Sans qu'on en parle jamais, les choses s'étaient ainsi établies entre ma sœur et moi que, dès que sa relation avec un homme dépassait, je dirais : une semaine, j'étais chargée de donner mon avis – un peu comme si en l'absence de nos parents c'est à moi qu'échevait l'imprimatur familiale. Oh il n'y avait rien de formel, une moue qu'on échangeait une fois le gars parti, c'est tout ; de toute façon, je savais bien que le jour où quelqu'un lui plairait vraiment elle avait autant de chances de tenir compte de mon opinion que moi d'aller sur la lune – sans compter que mon petit doigt me répétait avec insistance que ce fiancé-là serait peintre, musicien ou sculpteur (ce en quoi je ne me trompais pas, mais chut).
Surprise : il se trouve que je connaissais déjà ce Dany. Dix ans plus tôt, il faisait partie de notre petite bande de la ferme. En réalité, il ne s'appellait pas vraiment Dany ; mais ce surnom avait fini par s'imposer tant il avait incroyablement la même façon de raconter ses histoires que Dany Boon. Il fallait le voir pour le croire ; dès qu'il se mettait à vous narrer un truc, paf, les mêmes attitudes, les mêmes mimiques, et la même langue bien sûr : et vous, vous aviez l'impression d'être plongé dans un vrai sketch du vrai Dany Boon.
Au début c'était drôle, et même très drôle, surtout si vous n'aviez jamais entendu parler de Dany Boon, ce qui était quand même le cas de la plupart d'entre nous vers les années 86. Bref, Dany était doué ; mais par un curieux phénomène de vases communiquants, plus Dany Boon devenait célèbre, plus on trouvait pitoyable que notre Dany à nous continue d'user de ses tics. Or, il n'y était pour rien : il ne plagiait pas Dany Boon ; celui-ci n'était encore que le gamin d'Armentières faisant la manche à Paris que notre Dany à nous racontait déjà ses histoires avec les mêmes effets.
La vie est dingue, quand on y pense. D'original apprécié dont la compagnie était recherchée pour amuser nos soirées, Dany était devenu sans qu'il y soit pour rien une pâle copie que beaucoup d'entre nous avaient fini par rejeter. Etre ainsi supplanté par une étoile, est-ce cela que l'on appelle rater sa vie ?
Ici, je ne connais personne qui n'aime pas passionnément Dany Boon. Dîtes-vous bien que dans notre coin de France, le chti n'a pas été combattu avec les mêmes armes que le corse, le breton ou l'alsacien. Ici, le chti n'a pas été opprimé : il a été méprisé, nuance. Semblant condamné à rester à tout jamais la langue des ouvriers, mineurs et paysans, avec il est vrai tant de variantes différentes des Flandres à la Picardie qu'une poule n'y retrouverait pas ses pouchins. Quand Dany Boon est parti conquérir Paris, certains ont prétendu qu'il reviendrait la queue basse dans la région ; mais quand à partir de 93 sa carrière a commencé à vraiment décoller, c'est toute la fierté d'un pays qui s'est ranimée d'un coup.
Sans exagérer, nous avons surveillé son envol comme un aigle son plus fidèle rejeton. Des Zacrocs de la télé à La Vie de Chantier, nous n'en avons manqué aucune étape, jusqu'au Waïka – que je vous prie instamment d'aller voir, si ce n'est déjà fait. Car Dany Boon est aujourd'hui le plus grand comique en activité dans notre pays, et ceci ne prête heureusement guère à discussion. C'est vrai, quoi : étudiez-les, et vous découvrirez qu'il y a plus d'humour et d'humanité dans n'importe lequel de ses spectacles que dans toute l'œuvre passée, présente et à venir de Lara Fabian… et toutes les congénères hululantes que, Mylène Farmer exceptée, nos cousins québécois nous envoient chaque année par charters entiers.
Sans exagérer, nous avons surveillé son envol comme un aigle son plus fidèle rejeton. Des Zacrocs de la télé à La Vie de Chantier, nous n'en avons manqué aucune étape, jusqu'au Waïka – que je vous prie instamment d'aller voir, si ce n'est déjà fait. Car Dany Boon est aujourd'hui le plus grand comique en activité dans notre pays, et ceci ne prête heureusement guère à discussion. C'est vrai, quoi : étudiez-les, et vous découvrirez qu'il y a plus d'humour et d'humanité dans n'importe lequel de ses spectacles que dans toute l'œuvre passée, présente et à venir de Lara Fabian… et toutes les congénères hululantes que, Mylène Farmer exceptée, nos cousins québécois nous envoient chaque année par charters entiers.
Donc, Christine nous amène ce fameux Dany, qui nous fait passer une soirée sympa, où on se remémore le bon vieux temps des week-ends à la ferme, Béa, les concerts avec les frères de Thierry, tout ça ; et là-dessus, plus de nouvelles. Jusqu'à ce que quinze jours se passent, et qu'elle rentre un soir en soufflant.
– Pfff… Quel pot de colle çui-là ! J'arrive pas à m'en débarrasser. Y-a pas, faut que tu m'aides !
Bon, il y avait quand même des limites à notre intimité. Me voyez-vous, moi, me mêler de la vie privée des gens, a fortiori de celle de ma frangine ? Hein ? La rage au cœur, je me suis retrouvée cinq jours plus tard avec nos deux futurs ex dans un restaurant du port : au menu, adieux déchirants et tout le barda. Autant le dire tout de suite, la situation était tendue.
Car Dany n'était pas la moitié d'un imbécile, et au fond de lui, peut-être se doutait-il de quelque chose ? Oui, sauf qu'il était fou de ma frangine et que ça lui court-circuitait allègrement les neurones.
Christine ne s'était pas fichue de nous cela dit. C'était un restaurant situé quai de la Forteresse (vue sur le Duchesse Chiboum) avec une terrasse et une salle à l'étage à laquelle on accédait par une échelle de meunier doublée d'une corde à nœuds. Comme ma sœur connaissait du monde, on avait obtenu une bonne table à cet étage discret et quasi vide, à part un jeune couple et un trio de retraités. Bon, on s'installe, et le serveur venait de prendre nos commandes quand ma sœur s'est levée.
– Je vais me laver les mains, elle fait.
Je lui ai jeté un regard des plus noir tandis qu'elle est descendue en empoignant la corde. En face de moi Dany était tout chose mais n'osait rien dire, aussi un long silence pesant s'est-il instauré entre nous, tout juste troublé par les regards intrigués que nous lançait le jeune couple.
Quand elle est revenue l'entrée était servie ; vu son air décidé elle n'avait pas envie d'attendre que celle-ci refroidisse pour entrer dans le vif du sujet. C'est le moment que j'ai choisi pour aller à mon tour me laver les mains. J'ai de la chance : la terrasse est le théâtre d'un anniversaire de mariage, et des gens m'offrent gentiment une coupette. Lors, je prends mon temps, d'autant que plus j'approche de l'échelle, plus j'entends les éclats de leur dispute.
Je finis par remonter, et j'aperçois des visages décomposés : Dany rouge de furiosité et ma sœur tellement exaspérée que même la fumée de ses cigarettes est énervée.
– Je vais me laver les mains, elle fait.
– Quoi, encore ? je proteste mollement.
Elle me fusille du regard, mais résultat, qui c'est qui reste avec un Dany défait ? Le pauvre fait pâle figure, mais je n'ai pas le cœur à l'entendre se lamenter. C'est sa fête après tout, et il m'arrive moi aussi d'être cruelle.
– T'étais au courant ? il me demande plaintivement.
– Ecoute Dany… Tu veux bien arrêter d'imiter…
– Quoi, qu'est-ce qu'il y a…? me demande-t-il brusquement. Tu le savais hein, qu'elle voulait plus de moi ?
Et comme je ne réponds pas, il a cette réflexion pas très heureuse :
– Décidemment, toutes les mêmes, les trois frangines !
Là, j'ai eu le malheur de ne pas trouver ça drôle.
– Pfff… Quel pot de colle çui-là ! J'arrive pas à m'en débarrasser. Y-a pas, faut que tu m'aides !
Bon, il y avait quand même des limites à notre intimité. Me voyez-vous, moi, me mêler de la vie privée des gens, a fortiori de celle de ma frangine ? Hein ? La rage au cœur, je me suis retrouvée cinq jours plus tard avec nos deux futurs ex dans un restaurant du port : au menu, adieux déchirants et tout le barda. Autant le dire tout de suite, la situation était tendue.
Car Dany n'était pas la moitié d'un imbécile, et au fond de lui, peut-être se doutait-il de quelque chose ? Oui, sauf qu'il était fou de ma frangine et que ça lui court-circuitait allègrement les neurones.
Christine ne s'était pas fichue de nous cela dit. C'était un restaurant situé quai de la Forteresse (vue sur le Duchesse Chiboum) avec une terrasse et une salle à l'étage à laquelle on accédait par une échelle de meunier doublée d'une corde à nœuds. Comme ma sœur connaissait du monde, on avait obtenu une bonne table à cet étage discret et quasi vide, à part un jeune couple et un trio de retraités. Bon, on s'installe, et le serveur venait de prendre nos commandes quand ma sœur s'est levée.
– Je vais me laver les mains, elle fait.
Je lui ai jeté un regard des plus noir tandis qu'elle est descendue en empoignant la corde. En face de moi Dany était tout chose mais n'osait rien dire, aussi un long silence pesant s'est-il instauré entre nous, tout juste troublé par les regards intrigués que nous lançait le jeune couple.
Quand elle est revenue l'entrée était servie ; vu son air décidé elle n'avait pas envie d'attendre que celle-ci refroidisse pour entrer dans le vif du sujet. C'est le moment que j'ai choisi pour aller à mon tour me laver les mains. J'ai de la chance : la terrasse est le théâtre d'un anniversaire de mariage, et des gens m'offrent gentiment une coupette. Lors, je prends mon temps, d'autant que plus j'approche de l'échelle, plus j'entends les éclats de leur dispute.
Je finis par remonter, et j'aperçois des visages décomposés : Dany rouge de furiosité et ma sœur tellement exaspérée que même la fumée de ses cigarettes est énervée.
– Je vais me laver les mains, elle fait.
– Quoi, encore ? je proteste mollement.
Elle me fusille du regard, mais résultat, qui c'est qui reste avec un Dany défait ? Le pauvre fait pâle figure, mais je n'ai pas le cœur à l'entendre se lamenter. C'est sa fête après tout, et il m'arrive moi aussi d'être cruelle.
– T'étais au courant ? il me demande plaintivement.
– Ecoute Dany… Tu veux bien arrêter d'imiter…
– Quoi, qu'est-ce qu'il y a…? me demande-t-il brusquement. Tu le savais hein, qu'elle voulait plus de moi ?
Et comme je ne réponds pas, il a cette réflexion pas très heureuse :
– Décidemment, toutes les mêmes, les trois frangines !
Là, j'ai eu le malheur de ne pas trouver ça drôle.
De vous à moi je ne sais pas ce qui m'a pris. En une sorte de réflexe incontrôlé, ma main est partie droit devant moi, et telle Sissi face à l'empereur François-Joseph, j'ai tenté de le gifler.
Mais d'une chiquenaude un brin vexante, il a attrapé ma main au vol comme s'il se fut agi d'une plume, et a maintenu mon poignet enserré dans sa main.
Cette histoire menaçait de tourner vinaigre.
C'est qu'il me faisait mal l'animal !
De la cuisse, j'ai poussé très fort la table contre lui.
Il s'est levé, sa chaise est tombée avec un bruit sourd.
Derrière nous, le jeune couple roulait des yeux effarés.
Au fond de la salle, les trois vieux en avaient la chique coupée.
Dany tenait toujours fermement mon poignet dans sa main.
– Mais lâche-moi ! j'ai dit. Tu me fais mal !
C'est le moment qu'a choisi Christine pour surgir comme une furie depuis l'échelle.
– Lâche-la ! elle a crié en lui prenant la main. Espèce de…
Dany a lâché ma main.
Christine l'a lâché.
Il nous a fixées.
Longuement.
Il y a eu un moment de tension très palpable, un de ces moments particuliers à côté duquel la grande scène du duel dans Il était une fois dans l'Ouest ressemble au dernier film de vacances de votre grand-oncle Hector.
Nous étions debout tous les trois autour de la table.
Par précaution, Christine avait saisi la carafe d'eau.
Moi je serrais ma fourchette très fort dans ma main.
Le jeune couple avait l'air de ne plus savoir où se mettre.
Au fond de la pièce, les trois retraités réglaient fiévreusement le volume de leurs sonotones.
Ce bref instant a duré des heures.
Et puis Dany a baissé la tête.
Il a fouillé dans ses poches en soupirant, et sorti deux billets qu'il a jetés négligemment sur la table.
– D'toute façon on m'avait prévenu, il a fait en tournant le dos. Des cinglées, voilà ce que vous êtes ! Et moi je vous…
Malheureusement, nous ne saurons jamais le sort que ce pauvre Dany nous réservait. Emporté par sa colère et le ressentiment qui lui sortait de la gorge, il a manqué la corde qui pendait du plafond et il a descendu l'échelle d'un seul coup, sans toucher le moindre barreau.
– VLAM ! entendit-on plus bas.
Suivi d'un effroyable juron.
A l'étage, on s'est tous regardés.
Dans notre dos, le jeune couple a légèrement pouffé.
Christine et moi avons éclaté de rire en même temps.
Très vite, on s'est pliées en deux tellement on n'en pouvait plus.
En bas, on entendait les gens s'attrouper autour de Dany.
Et lui continuer de proférer ses jurons.
Et nous de rire de plus belle en l'entendant repousser l'aide des serveurs.
Et de rire encore plus fort en voyant la mine intriguée du serveur quand il nous a rejoint.
Pour la dernière sortie de sa carrière, Dany était parvenu à nous faire rire autant sinon plus que son illustre homonyme.
Saisissant les billets, Christine s'est adressée au serveur.
– Champagne ! elle a dit, les yeux mouillés.
Et elle s'est mise à renifler de rire.
Quelque chose comme : hon hon hon !
(photos X)…
Mais d'une chiquenaude un brin vexante, il a attrapé ma main au vol comme s'il se fut agi d'une plume, et a maintenu mon poignet enserré dans sa main.
Cette histoire menaçait de tourner vinaigre.
C'est qu'il me faisait mal l'animal !
De la cuisse, j'ai poussé très fort la table contre lui.
Il s'est levé, sa chaise est tombée avec un bruit sourd.
Derrière nous, le jeune couple roulait des yeux effarés.
Au fond de la salle, les trois vieux en avaient la chique coupée.
Dany tenait toujours fermement mon poignet dans sa main.
– Mais lâche-moi ! j'ai dit. Tu me fais mal !
C'est le moment qu'a choisi Christine pour surgir comme une furie depuis l'échelle.
– Lâche-la ! elle a crié en lui prenant la main. Espèce de…
Dany a lâché ma main.
Christine l'a lâché.
Il nous a fixées.
Longuement.
Il y a eu un moment de tension très palpable, un de ces moments particuliers à côté duquel la grande scène du duel dans Il était une fois dans l'Ouest ressemble au dernier film de vacances de votre grand-oncle Hector.
Nous étions debout tous les trois autour de la table.
Par précaution, Christine avait saisi la carafe d'eau.
Moi je serrais ma fourchette très fort dans ma main.
Le jeune couple avait l'air de ne plus savoir où se mettre.
Au fond de la pièce, les trois retraités réglaient fiévreusement le volume de leurs sonotones.
Ce bref instant a duré des heures.
Et puis Dany a baissé la tête.
Il a fouillé dans ses poches en soupirant, et sorti deux billets qu'il a jetés négligemment sur la table.
– D'toute façon on m'avait prévenu, il a fait en tournant le dos. Des cinglées, voilà ce que vous êtes ! Et moi je vous…
Malheureusement, nous ne saurons jamais le sort que ce pauvre Dany nous réservait. Emporté par sa colère et le ressentiment qui lui sortait de la gorge, il a manqué la corde qui pendait du plafond et il a descendu l'échelle d'un seul coup, sans toucher le moindre barreau.
– VLAM ! entendit-on plus bas.
Suivi d'un effroyable juron.
A l'étage, on s'est tous regardés.
Dans notre dos, le jeune couple a légèrement pouffé.
Christine et moi avons éclaté de rire en même temps.
Très vite, on s'est pliées en deux tellement on n'en pouvait plus.
En bas, on entendait les gens s'attrouper autour de Dany.
Et lui continuer de proférer ses jurons.
Et nous de rire de plus belle en l'entendant repousser l'aide des serveurs.
Et de rire encore plus fort en voyant la mine intriguée du serveur quand il nous a rejoint.
Pour la dernière sortie de sa carrière, Dany était parvenu à nous faire rire autant sinon plus que son illustre homonyme.
Saisissant les billets, Christine s'est adressée au serveur.
– Champagne ! elle a dit, les yeux mouillés.
Et elle s'est mise à renifler de rire.
Quelque chose comme : hon hon hon !
(photos X)…
8 PETIT(S) COMPRIMÉ(S):
Ouais j'avais reconnu ses oreilles à Dany quand y avait que la photo sans le texte tout a l'heure vers 18h. Dis donc, le Dany de ta sister, il avait les mêmes oreilles ? :D
Huhuhu La Duchesse Chiboum ! ;-)
J'adore Dany Boon et suis très contente de voir que tu ne lui tiens pas rigueur du fait que son "ressemblant" t'ait un peu maltraitée.
Quel cuistre, quand même, pas capable de rester digne en se faisant larguer par l'une des soeurs pétard...
Et quelle chute !
"Il y a eu un moment de tension très palpable, un de ces moments particuliers à côté duquel la grande scène du duel dans Il était une fois dans l'Ouest ressemble au dernier film de vacances de votre grand-oncle Hector."
j'ai pas de grand-oncle hector ... mais je vois tout à fait là !!!
et la chute ... hu hu hu ...
nan rien ;-)))
Et bien puisque personne ne s'en soucie et que tout le monde s'en fout, moi, je prends le parti de Dany.
Et paf.
Faudrait-pas retourner les rôles !
Et pis, c'est qui qu'a commencé à le violenter ? Hein ?
Bon, je sors doucement, je vais me prendre une tarte.
ouais pov dany
de chagrin il a essayé de se suicider en se jetant dans le vide et vous éclatez de rire
tss tss
:solidarité masculine:
huhuhu, ca me rappelle le sketch de Dany boo avec son spectacle au café du coin et le chien et les 3 poivro de spectateur.
Dis ... ce jour la il avait des spectateurs.
Moi, j'aurais fini la scène à scandale et serait passé auprès des gens du mariage avec mon chapeau :-)
perdu pour perdu autant que ca ramenne du pognon :-)
Quelle jolie façon de se débarraser des gêneurs, hop dans le trou. N'empêche que je suis sûr que Dany aurait pu voler s'il avait eu le temps de déployer ses oreilles.
Pôv sosie de dany boon, z'êtes pas charitables les frangines, mais qu'est-ce que ça me fait rire, quand même ;-)
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