2.2.06

Estelle.

Cet été-là, Estelle avait dans les 12-13 ans, des joues rebondies trahissant de sérieux problèmes avec les sucres rapides, des dents tenues par un de ces appareils inventés par un dentiste sadique, à côté duquel le masque de fer paraissait une belle blague ; mais surtout, elle débordait d'une rage qu'elle ne prenait pas la peine de masquer : pourquoi donc ses parents ne l'avaient-ils pas emmenée avec eux en Australie, où ils partaient assister aux noces d'or de ses grands-parents ? A sa décharge, il y avait de quoi être furax : que pesait le prix d'un pauvre billet d'avion quand vous réunissez 150 personnes venues du monde entier pour vos agapes ?

Alors, prise d'une folie boulimique, elle se mit à manger, manger, manger. Bonbons, chocolats glacés, un lot de cochoncetés sucrées dont elle avait la bouche pleine en permanence. La journée, elle dévalisait épiceries et distributeurs ; le soir, le frigo des voisins auxquels elle avait été confiée y passait. Las de la voir dévorer leurs provisions, ceux-ci s'en débarrassèrent promptement : c'est ainsi qu'elle se trouva inscrite au centre aéré de S. au mois d'août qui suivit, avec plein-plein de djeun's de son âge. Youpie !

Voici enfin, cher lecteur, que je réponds à la question qui brûle tes lèvres : comment se fait-il donc que, fille d'instituteurs, je ne me retrouve pas, aujourd'hui, à faire la classe à une ribambelle de charmants bambins (comme maman) ou d'aimables gaillards (comme papa) ? Comment n'est-il pas advenu qu'à 18 ans, je me sois présentée le cœur vibrant au concours de l'Ecole normale pour, génétiquement prédisposée, gagner ma place dans la grande cohorte des hussards de la République ?

Promis, ma réponse sera courte : 1°) un sens de la pédagogie assez peu développé, 2°) un manque de patience flagrant et 3°) un fichu caractère… Autant de raisons nécessaires et suffisantes pour me détourner à jamais de cette vocation instillée dans mes veines. S'y ajoute cette dernière évidence, qui tient en un prénom – Estelle.

Voilà l'affaire : cet été-là, désireuse de gagner a little bit of money pour m'acheter mon accordéon, je me fis embaucher en qualité d'animatrice non diplômée par la mairie de S. – dans la foulée, on me confia les préados ; autrement dit : les 12-13 ans, autrement dit : les chiards. Heureusement, je n'étais pas seule ; j'avais avec moi un certain Jean-Marc et deux garçons auxquels le meilleur service qu'on puisse rendre est de ne pas parler d'eux. Dont acte.

Estelle. Dites : peste, vous savez ce que ça veut dire ? Eh bien, c'est un qualificatif qui était encore bien trop faible, pour elle. Si j'étais rancunière, je vous la décrirais plus méchante qu'un vélociraptor affamé ; cela dit, comme la colère m'a quittée depuis longtemps, je me contenterai de vous la dire exécrable camarade.

Estelle. Ma première prise de bec avec elle se produisit le jour où, profitant d'une éclaircie (vous ai-je dit que cet été-là fut pourri ?), nous étions dans la cour à fabriquer des comètes. J'étais rentrée chercher le goûter, quand je la surpris, cachée dans la salle, s'empiffrant goulûment les pains d'épices à l'orange composant notre 4-Heures. "Ma fille, pas de panique, me suis-je dit. Si tu punis cette gamine, elle risque de ne rien comprendre ; et puis, n'es-tu donc pas là pour exercer ce rôle éducatif que ses parents ont refusé d'exercer ?". Moralité, je ne l'ai pas punie (à la place, je lui ai tenu un discours vaguement axé sur les vertus du partage et de la vie en collectivité, tout en finissant avec elle les Chamonix qui restaient) et… elle m'en a voulu à mort.

Estelle. Ça n'a pas loupé : de l'heure qui suivit jusqu'à la fin du mois elle s'est mise à contester chacune de mes décisions, monter ce qui lui restait de copines contre moi, et saboter mes projets (oui, j'en avais). Par exemple, on faisait du théâtre, ou plutôt des séances d'improvisation ; dès qu'elle avait la parole, elle en profitait pour se moquer d'une certaine animatrice qui n'avait aucun diplôme et dont le nom commençait par un A. Etc, etc.

Estelle. Bien sûr, j'en ai parlé autour de moi, mais Jean-Marc et les autres étaient plus sourds qu'une meute de taupes, et la directrice du centre aéré restait désespérément cloîtrée dans son bureau. La situation me minait : je n'en dormais pas la nuit. Jusqu'au jour où j'ai commis cette gaffe.

La dernière semaine, nous sommes partis jouer nos sketches dans les villages avoisinants. Une semaine à parcourir une dizaine de kilomètres par jour, planter la tente, organiser la parade dans le village, jouer (sous un préau, dans une école), faire la cuisine et la vaisselle, manger, dormir, déplanter la tente, and so on.

Evidemment, je suis la responsable des tâches ménagères (un pur hasard, sûrement), et du tableau où chacun inscrit son nom en face de la corvée du jour. Evidemment aussi, je m'assure qu'Estelle est inscrite, comme tout le monde ; et ce jour-là, je m'y inscris aussi (admirez mon sens de l'abnégation). Et évidemment – à l'heure dite et au jour dit : personne. Repeat after me : nobody.

Inquiets, on décide de la chercher Jean-Marc et moi ; chacun sur nos vélos, on tourne dans les rues du village, on fait trois fois la distance entre le camping et la salle où nous avons joué quelques heures plus tôt, sans la trouver. En désespoir de cause, alors que le ciel menaçait de se fendre, nous nous dirigeons vers la rivière.

Je n'étais plus inquiète, mais carrément affolée ; je voyais déjà les gros titres des journaux ; ah ça, on n'était pas sortis de la berge ! Le vélo à la main, je remonte le sentier qui longe le cours d'eau, et je n'ai pas fait vingt mètres que, parvenue à une sorte d'esplanade, je la vois, assise par terre, engloutissant l'un après l'autre des gâteaux chocolatés. Scrountch, scrountch, elle fait.
– Bon dis eh ho, Estelle ! je crie. Tu crois pas que t'exagères ?
– Pfff… se prend-t-elle à souffler. Qu'est-ce qu'il y a encore ?
Et toujours : scrountch, scrountch
– La vaisselle ! je réponds en m'approchant.
– Quoi, quelle vaisselle ? elle fait.

Je n'ai pas pu me retenir. Je lui ai mis une gifle – une toutouille, plutôt. Histoire de marquer le coup. D'ailleurs, davantage que la violence de mon geste, c'est la surprise qui lui fit échapper le paquet de gâteaux des mains. C'est là qu'est née toute l'histoire : ce qu'elle n'a pas supporté, ce n'est pas ma toutouille, c'est que son paquet de Pépito tombe directement dans la rivière. Plouf !

Comme piquée par une crise de nerfs, elle s'est jetée sur moi, à me tirer les cheveux, tenter de me griffer, harponner mes vêtements, me mordre. Comme je n'entendais pas lui servir de punching-ball, et qu'elle me faisait mal l'animale, je l'ai saisie à mon tour par l'épaule ; et nous voilà roulant-boulant sur l'esplanade, au risque de verser dans l'eau, jusqu'à ce que Jean-Marc nous sépare.

Au retour, bien sûr, elle a fait la vaisselle. Tu parles : c'est même moi qui ai tenu la lampe de poche pour l'éclairer.

Je n'ai plus jamais refait l'animatrice. Si n'importe quelle gamine un tant soit peu mal lunée était capable de me faire sortir de mes gonds au point que je me batte avec elle, je ne donnais pas cher de ma peau. Par la suite, pendant longtemps je me suis tenue à l'écart des 12-13 ans (quand ma fille a eu cet âge, j'ai sérieusement songé à m'exiler en Australie). C'est pour cette raison, et pas une autre, que je n'ai jamais tenté d'entrer à l'Ecole normale (fait exprès, le niveau du concours d'entrée est passé à Bac+2 peu après).

Nous sommes rentrés le lendemain et, comme c'était le dernier jour, nous nous sommes quittés le soir-même. Estelle a refusé de me dire au revoir ; je ne lui ai pas couru après. Une fois les enfants partis, la directrice m'a reçue. Malgré cette dernière affaire, et les affres dans lesquelles elle me plongeait, elle s'est dite satisfaite de moi ; j'ai eu droit à une bonne appréciation. Mais le ressort était cassé ; je n'étais pas taillée pour ce moule-là. Peut-être aurais-je pu persévérer, suivre des cours, apprendre la patience, acquérir de l'expérience…? Peut-être. Mais j'ai manqué de courage, de temps, et d'argent. Et puis, j'avais mon accordéon…


Certains soirs il m'arrive de repenser à cette histoire – chaque fois que j'ouvre un paquet de Pépito, pour être honnête. Croyez-le, je n'ai ni honte, ni regret. C'est comme ça ; c'est la vie. La vie qui, telle un fleuve en pleine débâcle, a emporté au loin, cet été-là, comme des petits morceaux de banquise, mes illusions pédagogiques et mes envies de faire la classe.

Comme maman, ou comme papa.




(portraits Bo Bakker).

23 PETIT(S) COMPRIMÉ(S):

Blogger tirui a écrit...

argh je ne mangerais plus jamais un pépito de la même innoncence qu'avant et je ne regarderais plus jamais une photo d'estelle alidai (nue) sur une plage (berge) sans penser à toi.
(tu es contente , j'espère ?)

2/2/06 1:37 AM  
Blogger tirui a écrit...

je me méfierai plutot des estelle, quand même. Peut-être que tout ton destin futur a été modifié du fait que cette estelle a croisé ta route pour ta première tentative d'animatrice de centre aéré !
(alors que les pepitos modifient rarement les destinées de ceux qui les mangent.)

2/2/06 1:59 AM  
Blogger Ally a écrit...

Quelle ptite peste cette Estelle ! Elle a bien cherché aussi ! :D

2/2/06 2:04 AM  
Blogger luciole a écrit...

Ah, les souvenirs d'annimatrice... J'ai vécu a peu près la même chose. J'avais à peine dix-huit ans, la peste était un garçon du même age que "estelle", le papa était gendarme, le fils à son papa pensait pouvoir faire la loi auprès de ses camarades et m'a tenu tête sistématiquement. J'ai fini, moi aussi par lui mettre une toutouille. La suite est un peu plus nauséabonde. Il a écrit à ses parents que je l'avais battu. Les parents ont appelé le directeur du centre. Et pendant tout le reste de la colo, j'ai été mise sous haute surveillance sans jamais être mise au courant de cet appel. Je ne l'ai su qu'à la toute fin. ça m'a plus dégouté des annimateurs et autre travailleur de cet accabit que des enfants. J'ai enseigné le théâtre à des enfants depuis. Et jamais aucun ne m'a fait sortir de mes gonds comme celui là... sourire...

2/2/06 10:19 AM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Peut-être devrais-tu remercier cette brave Estelle: imagine que, ne l'ayant pas croisée, tu aies décidé de faire l'EN (désolée, les jeunes, mais nous, c'est comme ça qu'on disait), aujourd'hui, tu serais instit avec trente Estelle and c° face à toi...

2/2/06 12:34 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Oui, oui c'est ben triste tout ça, si on ne peut plus toutouiller les gosses !
Il y en a tellement qui le méritent…
Le problème étant de savoir où ça peut commencer et où ça doit s'arrêter

2/2/06 2:36 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je me demande si Estelle mange toujours des "pepitos" avec (par) la racine.

2/2/06 3:38 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

rooo, il est beau ce blog...
Estelle m'en rappelle une autre :)
hihi

2/2/06 3:41 PM  
Blogger Claire IWirth a écrit...

Ben j'espère qu'Estelle c'est pas ma pote sandale qui fête bientôt ses *bip* ans justement et qui dévore des petits princes au petit-déjeuner...
Sinon parfois c'est surtout les (des) grands qu'il faudrait taper (pas toi Anitta :)).
... Je n'ai pas réussi à installer le gift Garfieldd vert sur mon site... sinon.
(& c'était mon lave-linge l'assassin des plombs... il est mort par la suite.)

2/2/06 4:51 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Dire que j'ai failli être prof aussi ! Mais moi, mes têtes à claques c'étaient 90% des autres profs et de l'administration.
Bizarrement pourtant, pour pleins de profs chouettes, de gosses sympa... il suffit d'une Estelle pour vous vacciner à tout jamais de leurs semblables.
Et ça fait super longtemps que j'ai pas mangé de pépitos !

2/2/06 6:18 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Il y a tellement d'instits aigris dans ma famille que ça m'a passé toute envie dès le départ de suivre la même voie :-(

Sinon Estelle est partie vivre en Australie où elle s'appelle... Murielle "dancing Queen" ;-)
(et Poussinette mange des "pipito", c'est plus rigolo)

2/2/06 6:41 PM  
Blogger Claire IWirth a écrit...

J'aime bien les portraits, au fait.
(... toutouille :))

2/2/06 10:05 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

une p'tite calbotte derriere la tête j'en ai mis une, une fois. Ca ma valu d'être convoquée 6 mois plus tard, (administration oblige) par le directeur du centre. Et là Oh surprise... Je découvrais une dixaine de personnes élégament vétues, dont le Maire, quelques adjoints, la morveuse, ses parents et des nains connus. Periode electorale = zèle aupres des électeurs. J'ai passé un sal quart d'heure. Mais tout s'est bien fini grace a mes collegues et supérieurs qui ont tous attesté de mon calme légendaire : (, de mon professionalisme :), de mon sens de la pédagogie 8)... ect...etc... Moi ce qui m'a definitivement dégoutée de la voie classique de l'enseignement ce sont les adultes dits "référents". J'en ai connu de ces branques! Maintenant je suis prof de théâtre, et je fais ce que je veux, d'abord! Et les plus casse ouïl, ce sont toujours les adultes.

2/2/06 10:43 PM  
Blogger Asterie a écrit...

En prems, c’est clair, personne ne touche à mon paquet de Pépito.
En deus, des enfants agressifs pour x raisons il y en a plein les écoles, garderies, centres et pour s’en occuper les meilleurs sentiments ne suffisent pas, en plus de la vocation cela demande du savoir faire.
En troise une toutouille ou un coup de pompe dans le derrière n’a jamais fait de mal à personne, c’est simplement un indicateur que la limite a été dépassé. Il y a peut être d’autres moyens , mais celui là a le mérite d’être rapide et facilement compris. J’ai un lourd passé de petit chenapan, et quand le maître me mettait une toutouille je savais bien que je l’avais mérité et je me gardais bien de le dire à mon père parce qu’avant de chercher à comprendre il m’en remettait une pour être sûr que j’avais bien compris le message. J’ai toujours éprouvé du respect pour mes maîtres, j’aimais bien mon père et je les remercie de m’avoir fait comprendre dans la vie qu’il y avait des limites à ne pas dépasser. Autre époques, autres méthodes.

3/2/06 9:36 AM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Ah comme je te comprends (et quelle patience d'avoir autant attendu...)

3/2/06 10:40 AM  
Blogger Vroumette a écrit...

Bin, j'vais sûrement casser l'ambiance, mais je me dis que si cette gamine se goinfrait à longueur de journée, c'est qu'elle devait certainement combler un manque et ne devait pas être très à l'aise dans ses baskets. Ce qui ne veut pas dire que la toutouille n'était pas méritée.

Pour ce qui est d'être prof, j'ai une grande admiration pour ceux qui font ce choix (Tirui => allez vas-y fais ton malin, ça va être ton quart d'heure de gloire). J'avoue qu'il faut non seulement faire montre de patience mais aussi de pédagogie envers les enfants et "se taper" les parents. Sans parler de l'attention particulière que nécessite certains loulous. Je reconnais que je suis souvent blufée par l'enthousiasme dont font preuve certains maitres/maitresses/profs malgré les difficultés.

3/2/06 2:18 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Lorsqu'une femme traite une autre femme de "très chère", je ne donne pas cher de la confiance qu'elle lui accorde. (sourire Onusien)

(Merci de fond de ma mine de coeur pour vos commentaires qui touchent ceux (surtout celles semble-t-il) qui fréquentent ma bande passante...Votre ami Satan.

3/2/06 9:35 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Anitta, j'arrive un peu tard,là. Estelle est vivante, unique ; et voilà ses soeurs, chiantes autant qu'elle. Merci de les avoir suscitées, on ne choisit pas les fantômes qui nous construisent. Surtout si on n'est pas tout à fait sûr de ne pas leur ressembler.

3/2/06 10:15 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Oh les tartouilles et autres taloches, pinçages et tornioles, mais c'est mon pain quotidien, sans compter le tirage de petits cheveux dans le cou !... C'est très relaxant. On peut aussi mettre en marche la terrible "machine qui tire les joues toute seule".
Mes élèves adorent jouer à avoir peur et je ne manque pas de les menacer. Seule la machine à tirer les joues fonctionne parfois, provoquant des fous-rires intempestifs car, m'obligeant à parcourir les rangs, elle est mue d'une vie propre, comme le crayon magique, qui désigne des volontaires, et quelques autres inventions du même accabit.

4/2/06 2:06 AM  
Blogger soph' a écrit...

Je vois tout à fait ce dont tu parles...
j'ai fait des colos deux ans et des poussières
sans grand enthousiasme, avec des pauvres gamins, pas les plus faciles..
Je n'ai jamais tarté personne mais ça aurait pu...

J'ai t à géoujours eu du mal à supporter les ados, encore plus dans la tranche des 12-15 ans...

Moi, en vrai j'aurais voulu faire du théâtre...pour faire rigoler les gens...

et puis bon... dieu sait comment, après des années passées à m'acharner à rater le capes de lettres, je l'ai eu...
Je me retrouve donc cette année avec des ados, de 4eme, la pire tranche d'âge..., tous en échec... dans un joli collège, près de Lille...
Et chaque semaine je subis l'irrespect et la violence, en serrant les dents et en me retenant de leur coller des tartes...
Je ne sais pas comment j'en suis arrivée là, mais je n'ai plus qu'un but dans la vie, en sortir....

Alors en attendant pour supporter et puis aussi pour se marrer passque quand même... je raconte tout ça sur mon blog à moi, soit une planche de BD (à priori rigolote) par jour...

Voilà.

Histoire de...

ça se passe ici...

http://lesjoursouvrables.over-blog.com

peut être à bientôt... ici où à la baraque à frites...:-p

5/2/06 10:51 AM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Je m'étais réservée de venir lire l'histoire d'Estelle aujourd'hui, à qui j'ai eu envie d'envoyer une touitouille avant la tienne. Mais parce que je suis derrière mon écran bien au chaud. Si dans la vraie vie j'avais dû être confrontée à une situation de ce genre (ce que j'ai toujours soigneusement évité parce que je sais bien que ce n'est pas pour moi), j'aurais sans doute fondu en larmes faute de savoir quoi faire...

5/2/06 3:10 PM  
Anonymous Anonyme a écrit...

Anitta, je ne suis pas surpris que vous soyez fan de ce flibustier des rugissants. J'adore ces couillus des mers.Ne rate jamais leurs exploits silencieux. Titouan, et Joé sont des caractères bien trempés. Tabarly aussi...hélas, trop trempé.
Bien sûr, Joé représente votre solidaire région. Et je me souviens de son arrivée dans le chenal tout enrobé de brouillard jusqu'à la ligne: Terre, terre!
j'imagine le bonheur du Nord-Pas de Calais.(et du chocolat)
Champagne puis chant: "Il est heureux, il est heureux avec les Dunkerquois, au carnaval Joé est le roi, Il est heureux, il est heureux avec les Dunkerquois, y s'ra toujours le roi, la,la,la,la,la,la,la,la, sur un air endiablé...

8/2/06 5:03 PM  
Blogger Maurice a écrit...

Les taupes ne sont pas sourdes, Anitta, mais myopes !
Et quand Luciole parle de toutouilles, je ne peux pas m'empêcher de penser à l'anagramme de son prénom !

14/2/06 5:25 PM  

<< Home