Ô.
Rien que sa façon
de fendre ma chemise
fait s'envoler mille frissons
de ma peau soumise
Comme un tourbillon
sa diabolique entreprise
se joue de chaque bouton
sensuelle et précise
Démon ou dragon
d'un souffle il attise
jusqu'à complète reddition
mes terres conquises
Et sans concession
les sens qu'il aiguise
gémissent à foison
sous sa douce emprise
Tendre rebellion
à deux doigts d'être occise
je terrasse le dragon
puis le vampirise
Des rôles l'inversion
fait de moi son Héloïse
aussi légère qu'un papillon
plus goûtue qu'une cerise
Et lorsqu'à l'unisson
nos atomes s'électrisent
et franchissent ce Rubicon
que le plaisir monopolise
Alors nos corps en fusion
vibrants de fièvre exquise
conjuguent dans la passion
une joie qui s'éternise
de fendre ma chemise
fait s'envoler mille frissons
de ma peau soumise
Comme un tourbillon
sa diabolique entreprise
se joue de chaque bouton
sensuelle et précise
Démon ou dragon
d'un souffle il attise
jusqu'à complète reddition
mes terres conquises
Et sans concession
les sens qu'il aiguise
gémissent à foison
sous sa douce emprise
Tendre rebellion
à deux doigts d'être occise
je terrasse le dragon
puis le vampirise
Des rôles l'inversion
fait de moi son Héloïse
aussi légère qu'un papillon
plus goûtue qu'une cerise
Et lorsqu'à l'unisson
nos atomes s'électrisent
et franchissent ce Rubicon
que le plaisir monopolise
Alors nos corps en fusion
vibrants de fièvre exquise
conjuguent dans la passion
une joie qui s'éternise
(to Anne Archet. Photos X).
18 PETIT(S) COMPRIMÉ(S):
Merci, j'avais oublié.
Tu réveilles les "hibernants"...
fiou, j ai dû ouvrir la fenêtre là, tellement qui fait chaud. T'aurais pu prévenir, ça m'a fait un choc :)
Ouh là, mais je suis trop jeune et trop naïf pour toutes ces choses :p.
C'est pas des coups à me faire en ce moment ;)
j vais ouvrir la porte d'entrée pour faire courant d'air avec les fenêtres.
Une telle dédicace pour un tel texte... c'est trop d'honneur!
Eros est partout. On le savait sous les tissus, au creux d'une épaule et à peu près au centre des étoiles. Et tu nous rappelles qu'il est aussi au bout des lignes. On va finir par attraper un de ces torticolis!
J'adore ton poème.
Joli et chaud, ce matin...
Il y a des ondes aujourd'hui ou bien ?
Mmmmmh fruité à souhait
oohhh que vois-je ? que lis-je ??
un poeme érotique !
suave et coquin
écrit par une respectable et respectée mère de famille, qui pis est
mais que fait Sarkozy ?!?!
Comme quoi les communiantes ont de l'avenir.
Il me ferait presque aimer les pommes ce poeme ;o)
Tudieu! M'étonne pas que la neige ait fondu! Ne t'éternise pas trop dessus quand même car le réchauffement climatique est bien suffisant... Bises
sublime, gourmand... j'adore!
Vite un gros bisou avant de m'absenter 6 semaines.
Me réjouis de te relire ma chère!
Délicieux! ;) Bonne année 2006 et à bientôt sur les ondes de l'infernale blogosphère...
Bien. Bien. Mais qui a mangé la pomme ?
Quel plaisir de revenir ici... D'être émue par ta colère enfuie, les toutouilles, ou cette communion-révolte, de celles dont on a honte, à peine accomplies....
Et un poème sensuel en plus pour démarrer mon année bloguesque, hmmmmm (soupir d'aise)
Je reprends avec bonheur le rythme de ma lecture ici, et je t'embrasse (au fait, il y a du Beau Dommage pour toi si tu me donnes ton adresse sur mon mail, n'oublie pas...)
Dis Anitta la prochaine fois que je croise Arthur je lui fais la bise de ta part. C'est promis. Y pique pas.
"Une joie qui s'éternise"...
Tant mieux.
Chaud, chaud, l'hiver est chaud chez Anitta !
<< Home